*Août 2020 Costa Blanca et Gibraltar

2020-08-29

Les journées se succèdent avec des conditions ensoleillées peu de vent le matin et thermique qui se lève dès 15H. La température de la mer est passée de 16,5°C en Galice à 24°C. La température de l’air évolue aussi pour atteindre en moyenne ces derniers jours 30°C le jour et 20°c la nuit. Notre panoplie vestimentaire est essentiellement constituée de t-shirt, de maillots de bain, short et un peu plus élaborée quand nous sortons le soir.

Jeudi 20 Août nous repartons pour Ayamonte, où nous devons rejoindre Marcelo, Sandra et les enfants, c’est la ville frontalière entre le Portugal et l’Espagne entre l’Algarve (Portugaise) et l’Andalousie (Espagnole).

Dans l’après midi, après 24 MN nous arrivons à Ayamonte, impossible d’avoir l’aide d’un marinero pour accoster. C’est chaud.
Marcelo & Co sont venus nous rejoindre ! Beau coucher de soleil, suivi d’un apéro et une courte visite nocturne de la ville.

Premier apéro à bord avec Marcelo, Sandra, Enzo et Luna à Ayamonte

Vendredi matin nous sortons les trottinettes pour aller au marché. Nous « bavons » devant la diversité de poissons frais et de coquillages sur les étales.

Nous quittons Ayamonte pour El Rompido à 18 MN de là. C’est un village dans el Rio Las Piedras, l’entrée y est très ensablée pour MR, mais à marée haute ça passe avec 3 mètres d’eau minimum.

Nous profitons des amis ! Marcelo & Co sont venus pour dîner ensemble au resto et finalement c’est devenu un apéritif à bord profitant d’un très beau coucher de soleil…L’apéritif c’est éternisé au point qu’ils ont dormis sur place.

Le lendemain nous faisons les touristes et nous partons en navette tous ensembles à la plage océane.

Nouvelle baignade, Mercedes met le pied sur un poisson araignée qui l’a piquée comme une « vive ». Il s’en suit une douleur violente. Sur la plage 2 maître nageurs sauveteurs voient la scène et arrivent pour porter assistance. Il connaissent bien ce genre de piqûre.Un peu de vinaigre sur la plaie, extraction du dard par pincement, puis faire saigner la plaie pour évacuer le venin et marcher sur le sable brûlant pour éliminer le reste de venin. Résultat 20 minutes plus tard….plus rien.

Nous rentrons au bateau pour manger et petite balade dans le village en fin d’après midi. Il est temps pour nous de dire au revoir à Marcelo & Co….Merci pour la visite !

Dimanche 23 août nous nous levons de bonne heure pour ne pas risquer de manquer la marée haute pour ressortir du Rio. Comme nous le supposions les coefficients de marée étant à la baisse le niveau de l’eau aussi.La sortie nous a un peu inquiétés, quand le sondeur à commencé à afficher 2.50 mt, mais c’est passé.

Le levée de soleil. Départ de El Rompido

Cap sur Chipiona à 43 MN Costa de la Luz, pas de vent le matin et peu l’après midi, nous arrivons vers 13h30 mais la zone de mouillage indiquée par Navily était trop peu profonde pour nous.

Nous sommes donc repartis pour Puerto Sherry où nous connaissons bien le mouillage qui est à coté.Nous arrivons le soir, nous mettons le dinghy à l’eau, douchés pomponnés nous allons à Puerto Santa Maria pour dîner à Toro Tapas en Bodegas Osborne. Trop bon et trop beau.

Le lundi 24 nous nous levons, petit déjeunons et plongeons aussitôt dans l’eau à 26°C ! (3eme bain depuis le départ)

Il est midi en route pour Barbate à 30 MN. Moteur jusqu’à 16H puis le vent du sud annoncé est rentrée pour 25 knts, nous nous sommes mis à tirer des bords sous trinquette.Il est 20h08 nous entrons dans le port.

Ce soir nous allons dîner à « El Campero » – le meilleur restaurant de thon de toute l’Europe-. Le repas est tout simplement sublime et pour un prix raisonnable.

Mardi 25, le vent souffle, nous quittons Barbate à midi, très vite nous avons 35 knts de face avec des rafales à 45 knts de SE. La progression est lente et quelques peu pénible, en approchant de Gibraltar le vent devient plus clément.

Dans le trajet entre Barbate et Tarifa: Maisons à Atlanterra

Les anglais n’ont pas de place pour nous. Nous trouvons alors refuge à la marina Alcaidesa du côté Espagnol (à Algéciras). Dans la baie un cortège de dauphins salue notre arrivée.

Dauphins jouant à notre proue

Dans la Marina nous accostons à côté d’un autre Bordeaux 60, très vite nous engageons la conversation avec le capitaine, qui nous a donné un coup de main pour accoster et qui nous invite à dîner à son bord avec des steaks d’espadon qu’il a péché en revenant du Cap Vert.

Le 26, un mois du départ, nous célébrons le premier mois de notre nouvelle vie.
Nous décidons de visiter Gibraltar et Algeciras en trottinette dans un premier temps, puis retour à Gibraltar le lendemain pour rendre visite aux macaques du rocher duquel nous descendons à pied par 30°.